Loin de ces dunes aux multiples courbes, suis une proie sans défense, faible dénudé, dénué de sentiment ai plus de reconnaissance loin d'elles, plus d'amour, de douceur de vivre.. mes dunes.. ces vastes prairies ensablées où l'homme et ses machines infernales ne peut voir ou distinguer au loin.. se sentant perdu, sans son armure d'égoîsme.
il était ainsi il y a de cela peu de temps juste assez pour vieillir et sentir mes joues se creusées. Je me sentais bien avec elles mais, elles sont loin mes dunes elles qui m'ont tant apportées. Je vous le dis mais n'allez pas chercher car vous serez perdu d'avance ! mes dunes ont des grains de sable toutes dorées d'or fin.. dégringolants sur un tapis d'une douceur inouie fait d'une main d'un dieu inconnu déroulé ainsi tapissé ainsi ce sable si chaud est.
En prêtant attention, immobile, lorsque rien ne bouge, on entend une voix, celle des dunes voix enchanteresse brouillant votre esprit, son si frêle et si fort à la fois car souvent accompagné d'un fifre Ô combien de fois ai je été pris dans ce dédale de montagnes hautes, si hautes qu'elles en riaient. Leur adressant un clin d'oeil elle arrivaient à agacer la lune de leurs rayonnements la caressant ainsi lui procurant une jouissance jusque là inconnue.
Plus rien ne semble exister en cet instant envoûté d'amour comme un sort jeté par une princesse vêtue de tout et de rien. Peut-être de soie pour me charmer sur une histoire d'O d'un mirage certainement lovant mon être moi, l'homme.
Avec délicatesse mes paupières se ferment protégeant ces iris teintées vipère mêlées d'ivresse de tant d'amour. Cet esprit vagabond me permet à son tour de vivre, sentir, effleurer cette pause unique, euphorique caressée de baisers chauds comme la braise exorcisé il devient.. maladroit je suis.. seuls les cheveux foulés d'une main invisible certainement couleur sable elle aussi.
Je finis par m'assoupir dans un multiples creux de leurs corps sableux soyeux dont elles seules m'accordent ce privilège.. ces reines.
Les chants semblent sortir de terre sans repères. A poings fermés je m'évade juste un sourire aux lèvres, instant figé, magique ou seul les grains de sable semblent prendre vie en dévalant les dunes encore et encore frôlant ma peau réchauffant ainsi cette enveloppe si fine et fragile à leurs yeux, mes dunes.
